Osaka, cette importante ville du Japon : rien de plus petit n'aurait été suffisant pour Komao Mikizi et sa femme, tous les deux convoitant la richesse et le pouvoir s'y rattachant. Mais le pouvoir nécessite une descendance à que le transmettre. À deux, ils décidèrent de concevoir deux enfants, pas plus. Idéalement deux garçons, mais cela, jamais un parent n'a pu le décider ainsi.

Âgée de 25 ans, Haruki eu le malheur de vivre une première grossesse difficile. Alitée durant tout le temps du dernier trimestre, elle accoucha finalement, le 14 novembre en après-midi, de la plus mignonne des petites filles. Anna. Prénom très occidental, direz-vous. En effet. À ce "pourquoi" qui se pointe sur vos lèvres, Komao ne l'a jamais vraiment expliqué à personne, mais que la principale intéressée ne s'en est jamais plainte.

Plus de deux ans passèrent avant le début d'une seconde grossesse pour Haruki, grossesse qui ne fut pas des plus plaisantes non plus. L'accouchement se passa très mal : l'enfant mourut, et la possibilité pour la mère d'en avoir un autre également.

À ce moment de l'histoire, Anna, du haut de ses trois ans, ne compris pas vraiment la cause de la peine de ses parents. Une chose est sûre, c'est que l'enfant unique fut bien traitée dans sa petite famille. Certes, une fois qu'elle pût s'occuper d'elle même, il lui arrivait souvent d'être délaissée, particulièrement par son père. Elle avait cependant le talent d'user exactement des bons mots, d'acter les émotions à la perfection et de montrer les expressions pour lesquelles on ne pouvait pas lui refuser quoi que ce soit.