Damon T. Basarab
Messages : 30 Date d'inscription : 29/10/2013 Age : 29 Feuille de personnageParticipe à la Battle :: Oui / NonGuide :: |
| Sujet: Ma petite page à moi ~♥ Dim 5 Jan - 15:46 | |
| Bonjour le monde, Depuis quelques temps, je suis à fond dans l'écriture de mon Roman, oui j'écris beaucoup et de partout, oui oui même en cours devant le nez des profs qui veulent qu'une seule chose le lire (et je rigole pas !). Cela fait bientôt 7ans que je suis dessus, il y a eu un début mais il n'était franchement pas cool donc depuis peu je l'ai repris et désormais j'ai mon histoire que je voudrais faire partager avec d'autres qui aiment lire et écrire tout comme moi. Il n'est pas terminé bien sûr et loin de là ! Mais je préfère le montrer dans ces début et avoir des critiques ou des conseils. Je cherche désespérément des noms de personnages alors si vous avez des idées de perso avec leurs physique et un peu leurs caractère se serait génial ! Voilà voilà je vais maintenant vous montrer un peu mon oeuvre tout de même ! - Chapitre I:
Le début d'une vie peut commencer à tout moment, à n'importe quelle heure de la journée. Tout dépend du moment que vous choisissez en vous-même. La plupart du temps, tout commence à la naissance au moment où vous pleurez et prenez votre première respiration. Vos parents vous disent que vous aurez un destin merveilleux mais tout ceci n'est que balivernes car chacun commence son destin quand il le veut. Le mien, il commence maintenant, et personne ne pourra le changer. Pas même quand j'ouvrirais les yeux sur la ville de Londres. Ma maison n'était pas exactement dans Londres, enfin je dirais plus dans les beaux quartiers riches, cela ne voulait pas dire que je roulais sur l'or bien au contraire, je viens d'une famille avec des revenus normaux avec un père qui travaillait et une mère au foyer. Ici, toutes les maisons s'alignaient avec leur petite cour séparée par une grille en métal forgée, une banale maison des villes victorienne en briques rouges avec de belles fenêtres aux rideaux de couleur crème. Bientôt ils prendraient une couleur plus clair grâce au soleil. Mais pour le moment, l'aube pointait son nez avec timidité. Mon réveil se mit à sonner sous le coup des sept heures avec la musique des Linkin Parks. Je mis un grand coup dessus pour l’arrêter. Je mis quelques minutes pour me réveiller et ouvrir mes yeux encore endormis. Un grand silence pesait dans la maison qui laissait libre cours à l'orage à l'extérieur de ces murs, mais celui-ci serait bientôt accompagner de la voix rageante de mon frère aîné. Oui, mon frère avait pris l'habitude de gueuler dans toute la maison après moi, rien que pour m'embêter et me rendre folle de rage au point de vouloir pendant la nuit, l'étrangler avec une ceinture. Surtout qu’aujourd’hui, je n'étais vraiment pas d'humeur à cause de mes cauchemars incessants qui se répéter en boucle tout le temps comme un magnétophone cassé avec les mêmes gens qui me sont inconnus. Tout ceci me donnait mal au crâne … Les minutes passèrent, bien trop vite à mon goût ce qui m'obligea à me lever pour me préparer à la rentré dans ma nouvelle école. Je venais juste de déménager de Oxford pour des raisons que mes parents n'ont pas voulu me dire car ils n'en voyaient pas l’intérêt, ma meilleur amie m'avais suivis lors du déménagement, bénit soit elle ! Ces parents avaient profités de cette occasion pour se rapprocher de leurs boulots. Parfois la vie nous donne beaucoup. Je fis un bond pour me sortir de sous ma grosse couverture bien chaude et allait ouvrir mes stores qui donnaient sur la rue principale où l'orage marteler le béton encore chaud de l’été, le dernier de la saison il laisserait désormais la place à l’automne très proche. Tout était sombre, mêmes les arbres qui perdaient quelques feuilles jaunes. Je fis un tour sur moi-même, face à ma chambre décorée de divers objets et affiches qui jonchaient les murs bleue pâles. Mon armoire près de mon bureau, renfermés mes secrets ainsi que quelques vêtements tout juste potables à mettre. Elle était en bois de chêne massif avec des dessins gravés dessus. C'est le seul meuble de couleur sombre dans ma chambre. En ouvrant, j'en sortis un pull à manches longues violet foncé qui retombait en V sur ma poitrine ainsi qu'un pantalon noir troué au niveau des cuisses et des genoux. Après ça, je me rendis dans la salle de bain accessible grâce à une porte dans ma chambre et celle de mon frère. Une bonne douche m’aurait fait le plus grand bien mais je n'avais pas le temps. Je traversais rapidement ma chambre pour m'enfermer à clé. La salle de bain était petite, elle comportait une baignoire où mon frère avait tenté de me noyer, un lavabo beige et des toilettes. La tapisserie anciennement bleue avait pris une couleur gris délavé comme quand il pleuvait. Vraiment, un coup de neuf serait le bienvenu dans cette salle de bain ! Même pour ce pauvre miroir à moitié brisé par le coude de mon frère. La fissure se trouvait sur un côté, heureusement, sinon mon visage aurait été déformé. Mais tout ça ne changer en rien ma tête de zombie matinale, mes cheveux complètement emmêlés avec de belle cernes sous les yeux. - Un zombie en cavale, me dis-je devant le miroir et en lâchant un grand bâillement sonore. Je pris une bonne dizaine de minutes à tout démêler, pourquoi me suis-je couchée les cheveux mouillés ? Allez savoir...j'avais eu une flemme atroce et voilà le résultat ! Ma tignasse enfin démêlés pouvait désormais montrer les différentes teintes de brun et de quelques mèches rousses sur mes cheveux mi- longs. Je me passais un coup d'eau pour me réveiller entièrement et me nettoyer le visage. Je pris quelques minutes pour me maquiller, juste un coup de crayon sous les yeux et c'était terminé ! Enfin, quand le frère ne se pointait pas pour prendre la salle de bain. - Emma, dégage de la salle de bain, marmonna-t-il en me poussant d'un coup de coude dans les côtes. - Tu n'as qu'à attendre que j'ai finis idiot … Bon, mon frère et moi, c'était la Troisième Guerre Mondiale. On ne pouvait pas se voir en photos et au sens propres du terme. Mais bon, il me gagnait en force et en taille, un mètre soixante-quinze à seize ans, ça fait mal dans les côtes ! On ne se ressemblait pas du tout physiquement : lui, cheveux blonds foncés, alors que moi ils sont châtains … quoi de plus normal chez les Hanger ? - Hors de question que tu contamines encore plus la salle de bain, me dit Sam en me fermant la porte au nez. - Espèce de … ! Je fulminais devant la porte, Sam ne payait rien pour attendre ! Mais pour le moment, j'avais faim ! Je me rendis devant ma coiffeuse et je vis sur ma joue une petite tâche difforme, je frottais dessus mais elle ne partis pas, je ne l'avais pas vus tout à l’heure. Tant pis ! Je pris mon sac et le fis vite, et descendis pour prendre mon petit déjeuné. La cuisine n'était pas très grande, une cuisine style année 80 avec un lino gris et ses casseroles suspendus autour de la cuisinière. Mon père déjà attablé dans la cuisine avec son journal. Là, on ne pouvait pas dire que Sam ne lui ressemblait pas, ils avaient la même tête, un de seize ans et un de quarante-deux ans. Oh...ils ont le même caractère et très peu de différences. Ma mère quant à elle, ne disait presque rien à part pour donner un ordre. Comme à son habitude, elle portait son chignon mal fait avec des mèches blondes qui bouclées à certains endroits. Je ne lui ressemblais pas non plus, à part peut-être sa mauvaise manie de crier sur mon frère. Ses yeux étaient vert tandis que les miens étaient marrons foncé. Je me rendis dans le frigo pour prendre la brique de lait puis dans le placard pour les céréales. Je ne pris pas mon temps pour manger, plus loin j'étais d'eux mieux je me portais. Surtout que mon frère fit irruption dans la cuisine. - J'ai faim ! Cria-t-il en ouvrant les placards. - Tu sais, tu as juste à aller voir dans le placard … Je sentis son regard sur mon dos. Je finissais avant qu'il ne fut assis. Rester là avec eux m'était impossible. Autant dire que je ne l'ai porté pas dans mon cœur …
- Chapitre II:
Ma chambre, mon seul endroit où je pouvais avoir un peu d’intimité, seul endroit où je n’avais pas l’impression d’être espionnée. Oui, je suis mal à l'aise avec mes parents, un mal me pesait quand j’étais avec eux ou dans leurs champs de vision. Mon réveil indiquait sept heures trente, l'heure de partir pour l’école et de prendre le bus. Je pris mon sac, mon casque à musique que je branchais sur mon portable. En descendant les escaliers comme à mon habitude, j’eus une impression de déjà vus, dans mes gestes, et mes pensées. Tout me rappelé un rêve. Mais le plus troublant, c'était ce silence qui pesait, jamais ceci ne se produisait dans la maison, à part dans mes rêves qui se terminé avec ma mort subite et inexplicable, toujours avec une lumière rouge. Ce genre de rêve m'était déjà arrivé très souvent : un jour, en été, j'avais rêvée d'une noyade dans le lac. Quelques jours après, dans ce même lac, je m'y était baignée et avait faillis y rester, je n'arrivais pas à libérer mon pied entre les branches sous l’eau, l'air m'avait manquer , mais j'avais finis par me libérer in extremis. Et ce ne fut pas la seule fois cet été … Mon instinct me disait de suivre mes pensées et de ne pas descendre les escaliers sans réfléchir. J'avais peut-être l'aire d’une idiote en ce moment même, mais ma vie m'était précieuse. Mon pouls s'accéléra quand je fus sur la dernière marche de l’escalier, mon regard se dirigea sur la porte ouverte du salon mal éclairé par les lumières pâles. Mon esprit ne comprit pas tout de suite le coup qui fut envoyé dans ma direction, je fis un écart en arrière au dernier moment. Un éclair traversa le couloir pour s'abattre sur la porte d'entrée qui s’effondra. - Mais ! Qu'es ce que ça veut dire ?! M'écriai-je en essayant de me relever. Une autre lumière passa à quelques centimètres de mon visage, je lâchais un cri aigu sur le coup, ma peur m’envahissais. Mon rêve devenait réel, non ce n'est pas possible…un rêve comme ça ne peut pas se réaliser ! - M...Mais … J'entendis un grognement, celui de mon frère, il ne devait pas rester là ! - Sam sauve toi bordel ! Lui criai-je, couchée contre l’escalier. Je l'entendis éclater de rire, un rire sombre et hystérique à la fois. De quoi donner la chair de poule. - J'ai raté ma cible ...zut, dit-il en riant plus fort, attend moi ici Emma, reste où tu es ...que je te tue. Sa dernière phrase me brisa en deux, quand il prenait se ton, il ne s'amusait plus, il devenait très sérieux. Mon premier réflexe fut de monter dans ma chambre mais lorsque je vis des trous béants se formaient sur le plancher, je fis un arrêt rapide, à ce moment-là, je compris ce qui arrivé, ce cauchemars tant vue et revue se réaliser. Un homme en bas fit irruption à travers la poussière , assez grand , blond , yeux sombres comme la glace , mais ce qui me fit le plus peur , c'était sa voix , une voix de … celle de mon frère , enfin … si cet homme était vraiment mon frère , il devait plus ressembler à l'idiot qu'il était il y a quelques minutes avant . D'autres silhouettes étaient près de lui, mais je ne pouvais pas les distinguer à cause de la poussière du plancher arraché. - Aller Emma descend ! Je déglutis, je ne pouvais pas faire machine arrière car j'entendis un bruit de craquement dans l’escalier. Ma seule chance, ma chambre, l'arbre devant ma fenêtre m’aiderait à m'échapper rapidement. Mon souffle me faisait mal. Il fallait que je saute par-dessus le plancher détruit, mais, trois mètre me séparé de là où j'étais à de l'autre côté. - Alors ? Tu es coincée ? Quel dommage ! Me dit-il en pointant son doigt vers moi. -Oh non, ne crois pas avoir gagné toi, marmonnais-je. Je reculais de quelques pas vers l’escalier. - C'est bien, rend toi gentilement. Rêve ! Être la meilleur en sport au collège pouvait aider, trois mètres ; seulement trois petit mètres à sauter. Je pouvais le faire. Mes pieds me guidèrent, le trou s'imposa sous mes pieds avec des flux de lumière jaillissant autour de moi. J'atterrissais brutalement sur le côté du plancher, je me relevais de ma chute en empruntant le couloir pour me diriger directement dans ma chambre. Je fermais la porte, poussait mon armoire contre la porte pour l'empêcher d'entrer dans ma chambre. Je vidais mon sac sur mon lit à toute vitesse, les bruits de pas se rapprochés très vite dans le couloir avec des cris de colère. Je pris un jean et un haut, quelques petites choses dont la bague que j'avais découvert dans une boîte au fond de mon ancien grenier, je l’avais mis autour de mon cou grâce à une chaine en or, j'ouvris la fenêtre, enjamber le rebord pour atteindre la haute branche assez épaisse pour mon poids, j'entendis tambouriner contre la porte de la chambre. - Sort de cette chambre, que je t’étripe sur place ! Je fis une rapide descente de l’arbre, je sautais le portail et m'enfuis à toute allure sans regarder derrière moi. La pluie ne s'était pas arrêtée, elle continuait encore plus, je ne voyais rien dans ma course folle. Mon souffle me brûlait les poumons tellement je courais vite. En même à peine quelques minutes, je fus dans la ville, les voitures commençaient à défilées sur la route avec leurs phares qui me tué les yeux. Une ruelle s'offrait à moi, je mis engagée et m’arrêtait, je n'en pouvais plus, je n'avais plus de force pour continuer à courir … La ruelle n'avait rien de très tranquille mais au moins elle me servirait de cachette temporaire et d'abris. Je me mis derrière une grande poubelle et m'assis contre le mur en me recroquevillant. - C'était quoi ça …? Me murmurai-je en laissant mes larmes tomber sur mes joues. La pluie continuait à tomber sous l'épais silence de l’aube, ainsi que sous mes larmes, impossible à retenir … Mes larmes continuèrent de tomber sans pouvoir rien y faire. Que s'était-il passé ? Qui était ce tueur psychopathe ? Tout s'emmêlait dans ma tête. Tout ça ne pouvait pas exister, pas dans ma vie minable et monotone ! Je relevais la tête, la pluie se calmait, je regardais autour de moi sans voir nettement ce qui m'entourait. Je sortis mon portable en séchant mes larmes avec mon pull. J'avais plusieurs appels en absences, certain de mon...frère et quelques messages de Cassandre, ma meilleur amie « Cc sa va ? :3 », « Tu es ou ? PK tu rep pas ? :'( » . Pouvais-je lui dire ce qui venait de se passer ? Me prendrait-t-elle pour une folle ou pas ? Il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour trouver une réponse, je lui envoyé un message à toute vitesse pour la voir avant qu'elle n'aille en cours « RDV devant boulangerie ds 5min ». Je rangeais en vitesse mon portable, me levée et partis en courant vers la boulangerie à quelques coins de rue d’ici. En arrivant, je l'a vis, toujours à l'heure quand on le lui demandait. Elle était avec un parapluie pour se protéger, même si elle se mouillait, elle restait toujours jolie, sa peau mate donnait beaucoup de chaleur dans ce pays froid et pluvieux. Elle avait des cheveux long et lisse, d’un noir de jais avec quelques mèches plus clair. Mais le plus beau chez elle, s’était ces yeux verts émeraude que tout le monde voulaient avoir. - Cassandre ! Criai-je en arrivant vers elle. Elle se retourna pour me faire face, je lui sautais dans les bras en pleurant. Elle faillit tomber à cause de moi. - Emma ? Pourquoi tu pleures ? - Il a ...mes parents … ils sont … tués moi, dis-je en pleurant contre son épaule. -Emma calme toi un peu ! Me dit-elle en me secouant comme un prunier, ils sont quoi ? Je ne pus terminée ma phrase qui resta en suspend quand je le vis , là , devant moi , en train de sourire comme un dément , mon frère , il pointa son doigt vers moi , puis tout ce passa très vite , une chute , un flux de lumière rouge qui traversait la rue pour s'abattre sur les voitures venant en face , les faisant exploser sur place . Quelqu'un me releva très vite, me fis courir à toute allure, c'était Cassandre. - Dépêche-toi de courir Emma ! Me cria-t-elle en me tenant fermement le bras. Je me mis à courir aussi vite qu’elle, nous sentions des flux d'énergie passer près de nous sans nous atteindre heureusement. Mais, il n'avait pas l'air de vouloir nous laisser tranquille, en regardant derrière moi, je le vis en train de nous courser avec la rage sur le visage, je mis une accélération dans ma course, je n'avais vraiment pas envie de finir en friture sur place ! Cassandre me tira tout à coup vers la droite pour aller dans une autre rue, je faillis me retrouver par terre sans son aide. - Tu me fais confiance Emma ? Je ne compris pas tout de suite pourquoi elle me posait cette question, mais quand je vis qu'elle me prenait la main et s'envola sans aide de corde ou autre, je me mis à hurler en voyant le sol rétrécir sous mes pieds. - Mais, c'est quoi ce bordel ?! Criai-je en gigotant comme une folle. - Arrête de bouger ! , hurla Cassandre en me tenant par le poignet fermement. Il nous suit encore ! Ces paroles furent accompagnées par de nouveaux flux de lumière, « oh non ne me dite pas que je vole et que l'autre maboule de frère vole aussi !? » Un simple petit regard me dit que ce n'était pas un rêve, il nous pourchassait dans les airs ! Je sentis la pression de l'air se faire plus dense contre mon visage, nous avions pris de l'altitude et de la vitesse. On filait tout droit hors de la ville vers le nord, le paysage déferla trop vite pour mes yeux. Mais notre vitesse ne dura pas bien longtemps, nous perdions de la hauteur en plus de ça, mon frère nous rattrapait très vite. - Cassandre, pourquoi on descend ?! - J’n’ai pas assez de poudre ! Dit-elle en cherchant dans un sac en peau. - De quoi ?! Le sol se rapprochait trop vite sous nos cris, finir écrabouiller sur une maison ! Non ! Mes yeux se fermèrent, attendant ma mort brutal mais rien ne se passa, j’ouvris un œil timide. Je remarquais ma position assise, dans l’herbe haute d’une immense plaine. - Je suis morte … ? J’entendis quelqu’un grogner un peu plus loin dans l’herbe. - Si on était vraiment morte, je serais envoyée en Enfer, dit Cassandre en se montrant. Elle était recouverte de terre et d’herbe, elle qui est toujours impeccable. - Bon, lève-toi maintenant, il faut y aller ! - Mais où ? Demandai-je. - Tu vas voir, mais dépêche-toi ! Elle me prit la main et partit en courant à travers les herbes hautes à toute vitesse. Le ciel se teintait plus sombrement. Au loin, une demeure, une très vieille demeure abandonnée au milieu des herbes et des ronces. De vieille planches clouée les fenêtres et la porte. Elle me fit traverser l’ancien jardin, souleva une planche pour que je m’y glisse. - Entre vite, me dit Cassandre en me poussant dans le noir. Je n’essayais pas de résister, l’intérieur était sombre, je me cognais contre quelque chose au sol. - Aie, mon…pied ! - Arrête de jouer, suit moi, quand elle passait à côté de moi et en me prenant la main. - Mais il fait complètement noir ! On n’y voit rien ! Et là, une petite lumière s’alluma, d’abord faiblement puis de plus en plus forte jusqu’à éclairer la pièce entière. Celle-ci devrait être vieille et vide mais à la place, des bougies, et un cercle bizarres s’y trouver. Les bougies s’allumèrent d’un seul coup me laissant échapper un cri de surprise. -C…C’est qui qui … ! - On n’a pas le temps, viens dans le portail. - Avant, je… - Bouge tes fesses, me cria-t-elle avec force. J’étais figée sur place, je ne comprenais rien, j’avais envie de m’enfuir, loin mais je savais que Cassandre voulait m’aider, je l’avais rejoint dans le dessin qui s’illumina quand je me retrouvais au milieu. -Ne lâche surtout pas ma main. Je serais sa main avec force, j’avais peur … un vent venu de nulle part souffla autour de nous, il ne nous toucha pas, la craie du dessin se transforma en fumer pour former un mur autour de nous, un éclair rouge jaillis, un cri venant de ma gorge sortis, je ne voyais plus rien, mon corps tombais sans fin, tout devient noir.
- Chapitre III:
J'entendais des voix, des voix de femme, serais-je morte ? Je ne ressens rien, juste un grand vide entre la conscience et l’inconscience. Où suis-je ? J'ouvrais un peu les yeux, je voyais deux visages de femme que je ne reconnaissais pas, la douleur m'étais insupportable. - Maman qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle ne se réveille pas ? Dit une voix. - Elle va bien, elle se repose, ne t'en fait pas … Je n'entendis pas la suite de leurs paroles, je refermais les yeux pour rejoindre l'inconscience …
Une douleur atroce me sortis de mon inconscience, j'ouvris subitement les yeux en me tenant le bras couvert d'un épais bandage, je m'assis sur ce qui sembler pour moi être un lit avec des grosses couvertures. Je mis quelques minutes pour immerger de mon sommeil agité. - Ou suis-je ? Je me trouvais face à une chambre, dans un style assez gothique et sombre mais qui restait tout de même très chic dans son ensemble. Une table se trouvait dans un coin près d'une belle cheminée où brulé un feu. Les murs étaient tous en pierre sombre, avec quelques tableaux anciens accrochés. Je me levais, mes jambes me portaient très difficilement mais j'arrivais tant bien que mal à rejoindre la table où se trouvé des médicaments et un verre d’eau. Je pris deux cachets qui ressemblait à des dolipranes et bus une gorgée d’eau, mon bras devait être dans un très sale état pour avoir un aussi gros bandage. En regardant la table, je vis un gros pot de fleur de couleur rouge tournée vers le mur, pourquoi était-elle de ce côté ? Je tournais le pot pour l’a mettre face à moi et poussais un cri en voyant ce que j'avais sous les yeux, la fleur avait dans son centre un énorme œil qui me fixait et bougeais de tous les côtés, elle bougea en ondulant vers moi, ce qui me fit trébucher et tomber en arrière. - C'est quoi ce truc ?! Criai-je en reculant aussi vite que je pouvais. Quelque chose s'accrocha autour de ma cheville et me souleva de terre, je me retrouvais la tête à l’envers face au sol, son œil me fixa, je sentis mon sang me montait à la tête tellement j'étais effrayée. J'entendis une porte s'ouvrir derrière moi, en me retournant tant bien que mal, je me retrouvais face à une très belle femme de la trentaine, aussi sublime que ces femmes que l'on voyait en peinture dans les musées. La peau mate et de long cheveux noir l’entouré, mais ce qui me surpris le plus, c'était de la voir sourire en me voyant. - Tu es enfin réveillée, me dit-elle d'une voix très douce. -Je … euh... oui je, répondis-je, enfin …, en essayant de parler. Cassandre fit irruption derrière la femme, et voulut courir vers moi, mais quand elle vit où se trouvait ma tête, elle s’arrêta illico. - Ca...Cassandre ! Aide-moi ! -Attend je vais t'aider ! Dit-elle en parlant très vite. Je n'avais pas le temps de tout comprendre tellement elle parlait vite, mon cerveau encore endormit ne capté pas tout ce qu'elle me disait. -Gabrielle s'il te plait, laisse notre invitée reprendre complètement ces esprits avant de lui poser autant de question. Et toi choupivus fait la descendre s'il te plait. La plante me lâcha avec douceur sur le sol, je ne mis pas deux secondes pour m'éloigner très vite de cette chose .Je me frixionais le bras en regardant les deux filles. Gabrielle ? Je regardais autour de moi mais ne vit que Cassandre et cette femme, à la place de la dénommée Gabrielle, c'est Cassandre qui répondit à la place. - Désolé, j'aurais dut être moins rustre … - Pourquoi … t’appelle-elle Gabrielle ? Lui demandai-je en la regardant elle puis la femme. -Je, euh c'est que … Alors là, quelque chose ne va pas, la voir bafouiller n'est pas son habitude, en fait, je ne l’avais jamais vu bafouiller avant ce jour. - Cassandre, qu'est-ce qui ce passe ? Et où on est ? - Emma, on va t’expliquer, ne t'inquiète pas, me dit-elle avec ces yeux implorant qui ne lui ressemblais pas du tout. Un long silence se fit, puis un bruit derrière moi m’alerta, en me retournant je fus nez à nez avec la fleur, je laissais échapper un énorme cri. La taille de la tige avait triplé de longueur. - Mais c’est quoi cette plante au juste ?! Une plante carnivore ?! - Elle n’est pas méchante. C’est une choupivue. - Une quoi ? La fleur allongea sa tige jusqu’à la femme, elle réclamât une caresse comme un animal. - Une choupivue, c’est une fleur qui peut servir de caméra grâce à son œil, elle est très gentille et câline comme tu peux le remarquer. J’entendis un ronronnement venant de la plante, mais où suis-je tombée ? Je voulus demander mais elle comprit mes pensées. - Nous sommes en Ecosse, chez nous. - Enfin aussi chez moi, ajouta Cassandre qui venait de se manifester. Elle vint me prendre dans ces bras avec force, mon bras protesta en m’envoyant une vague de douleur. -Oups, excuse-moi ! -T’inquiète pas, ce n’est pas grave. La femme s’approcha face à moi d’une démarche féline. -Je ne me suis pas encore présenter, je suis Cynthia Swan, la mère de Gabrielle. -Gabrielle ? Qui es-ce ? Demandai-je. Cassandre se mit à côté de moi et me regarda. -Emma, je … j’aurais dû te le dire plus tôt mais, avec tout ce qui s’est passée, j’ai oubliée de … - Oublié quoi ? -Mon vrai nom, c’est Gabrielle et pas Cassandre. Mes parents ne voulaient pas que les Forces obscures sachent que nous fréquentions une famille de leurs rangs. Un silence se fit, l’air de Cassandre me fit comprendre que tout était bien réel autour de moi. Tout s’écroula, le souvenir de mon frère, le vol dans le ciel, la plante qui avait un gros œil. Mes yeux furent inondés de larmes qui ne pouvaient plus rester enfuis au fond de moi. Des bras m’enlacèrent, je m’en défis rapidement. - Ne me touche pas ! C’est quoi ce délire ?! Criai-je. - Je vais…on va t’expliquer, balbutia Cassandre. - Non, je veux savoir tout de suite ! Je … Tout d’un coup, ma colère disparut, me peur s’enfuit à toute jambe sans que je comprenne pourquoi. La femme prénommée Cynthia me caressa la joue avec un tendre sourire. - Gabrielle va te montrer la salle de bain. Je sentis quelqu’un me prendre la main et m’emmenait hors de la chambre devenu toute petite. Une grande table décorée de plats trônés au milieu de la salle à la manger, les murs et les décorations ressemblait à tout point à la chambre et aux autres pièces. Cassandre, enfin Gabrielle me fit assoir à côté d’elle à la table, trois autres couverts était placée autour de la table. Cynthia entra en compagnie d’un homme de grande taille, bien habillé, la barbe bien rasée qui suivait sa mâchoire carré. Sa peau aussi bronzée que celle de Gabrielle laissait pensée qu’il venait peut être des Iles. Il vint s’assoir en bout de table et me sourit. - Bonjour mademoiselle Hanger, je vois que vous allez beaucoup mieux, me dit-il avec un léger accent qui devait venir de l’Amérique du Sud. -Oui, je vais beaucoup mieux, merci …, dis-je en le regardant de haute en bas. Deux servants se présentèrent pour nous servirent, je n’avais jamais été servi dans ma vie. Du bœuf avec des petits pois se tenait dans mon assiette, mais je remarquais qu’ils ne servirent que du vin rouge aux deux adultes ainsi qu’à Gabrielle. - Je m’appelle Jonathan, je suis le père de Gabrielle. Je fis un signe de la tête pour le saluer. Je coupais un morceau de ma viande, le bœuf fondis dans ma bouche comme si je n’avais jamais mangé de viande auparavant. Ils me regardèrent sans rien dire avant que je ne finisse complètement mon repas. -Je pense qu’il est temps pour nous de tout te dire, dit le père de Gabrielle. Comme tu as pu le voir, cet homme a voulu te tuer grâce à sa magie mortelle. - M…magie, balbutai-je comme si je n’avais pas compris ces paroles. Mais ça n’existe pas ! - Oh si, la magie existe bien comme dans les contes de fées. Mais la magie est cachée aux yeux des humains car s’ils apprennent, ils seraient bien capables d’inventer des cages à souris pour notre taille. Il se mit à rire, je ne voyais vraiment pas où est la blague. - Mais tout ça doit rester entre nous. Nous avons déjà assez de problèmes avec les Traqueurs aux derrières. - Les Traqueurs ? - Oui, des Traqueurs, affirma Gabrielle, ils tuent, mais le plus souvent ils enlèvent les enfants surnaturels pour les rendre esclaves de leur société. Mais, ils tuent aussi les humains pour leurs bons plaisirs. -A…attend, tu veux dire que mon ...enfin cet homme en était un ? Cynthia pris la parole à la place de sa fille. - Oui, et nous sommes quasiment certains que tu étais leur cible. - Et mes parents ? Demandai-je. - C’était aussi des traqueurs. Mais ce qui m’étonne, c’est qu’ils ont essayés de te tuer toi, leur fille. Un immense froid monta en moi. - Alors, je suis une…traqueuse ? Murmurai-je, vous allez me … -Mais non ! Ne t’inquiète pas, tu n’as pas fait le pacte des Déchus, me dit Jonathan d’une voix douce. Mon pouls ralentis d’un cran, mais ma peur restait quand même en mode éveillée malgré tout. - Mais quand vous dite « on », vous faites …de la magie ? -En faites nous sommes … Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un garçon d’une vingtaine d’années fit irruption dans la salle, un grand métisse musclé au regard vert comme Gabrielle. Il n’avait pas l’air d’être content. - Ou étais-tu Charles ? demanda Jonathan d’une voix froide et neutre. - On m’a dit que les traqueurs étaient de sortie. - Nous en reparlerons plus tard, dit-il. Charles s’arrêta, et tourna la tête dans ma direction, merde ! Ces yeux, ils sont rouges ! Ils avaient subitement changés de couleur. -Vous avez apportés le dessert. En quelques secondes, je me retrouvais de assise à couchée sur le sol avec ce garçon, Charles, en train de me tenir pas la gorge. Ce que je vis me fit peur, des crocs lui sortait de la bouche, mon cris me fendit les oreilles. - Ne la touche pas ! cria Gabrielle en faisant basculer Charles en travers pour me libérer. - Pourquoi tant de chichi pour une Humaine ? Ils sont si importants pour nous nourrir. Gabrielle émis un horrible grognement, je vis alors que ses dents à elle aussi se mirent à s’allonger comme celle de Charles. Des Vampires ! - Dégage d’ici ! grogna-t-elle. - Ta sœur à raison, nous parlerons plus tard, ajouta le père. - Pff ! J’avais faim moi ! Il recula de la table. Un Vampire, des Vampires ! - M…Mais …HI ! Criai-je quand il claque des dents près de ma tête. - A plus tard mon petit rôti ! murmura Charles. Il disparut par la porte sans ajouta d’autres mots. - Emma, tu vas bien ? Quand elle parla, l’information prit quelques secondes à venir jusqu’à mon pauvre cerveau, je tournais lentement la tête vers elle pour la fixer. - Oh oui tout va bien, à part peut-être le fait que je viens d’apprendre que je suis un jus de sang sur pattes dans une maison de vampire. Un silence se fit, puis tout à coup, j’éclatais dans un fou rire incontrôlable. - Euh … Emma ? fit Gabrielle, maman arrête avec ton pouvoir un peu ! - Ma chérie, je n’y suis pour rien cette fois, protesta-t-elle vexée. Mon fou rire m’empêchais de respirer correctement, les larmes coulaient le long de mes joues tellement je n’en pouvais plus. -Je crois que sa propre blague l’a mise KO … Je ne pus me calmer qu’après quelques minutes, tout ce qui venait de se produire en moins de 24h avait eu besoin de sortir, mon monde, mon univers, tout venait de basculer dans un gouffre sans fond, à cause d’un traqueur de merde qui m’avait pris comme cible. - Je crois que, c’est un rêve bizarre que je suis en train de faire, dis-je en regardant le haut du plafond sombre. Le regard de Gabrielle changea, on aurait dit de la peur, non de la tristesse. Ce n’était pas un jeu, ni un rêve, mais simplement, la dur réalité des choses …
- Chapite IV:
Voilà une semaine que j'étais chez les parents de Gabrielle, une semaine à assimiler la dure réalité qui me faisait désormais face … « Ce monde est très différent de ce que l’on pense, la science n’est pas la chose la plus concrète mais on dirait plus la force de la nature ? Nous les « surnaturals » nous utilisons cette force, nous la puisons à différents endroits en fonction de notre race, m’avait expliquée Gabrielle dans ma chambre. - Mais et les humains ? Comment ils font ? - Ils ne font que boire et manger sans se soucier de ce que la nature leur offre. Ils rejettent cette force dans tout ce qu’ils font. J’essayais d’assimiler les informations et de les comprendre. - Il existe d’autres espèces que les Traqueurs et les Vampires dans ce « monde » ? - Oh oui ! Ne croit surtout pas qu’il n’y en a pas d’autres ! Si les Loups-Garoux t’entendaient ! - Des …Loups-garoux ? Dis-je d’une voix aiguë. - Oui et aussi les Hybrides, les Elfes, les Fées, des Sorcières et les Anges, je crois que s’est tout ! S’exclama-t-elle en levant les doigts qui lui avaient servie à compter. - Ouah… Tant que ça ? Ce n’est pas possible. Combien ce ferait sur Terre ?! - Nous ne vivons pas sur Terre. - Pas sur Terre ? Mais alors où ? Sur Mars ? Elle éclata de rire, ce qui me vexa un peu. - Mais non idiote ! Sous terre ! dit-elle de manière très naturelle. Un silence se fit entre nous deux. - Sous terre, sous terre, répétai-je comme pour assimiler l’info. Tu te fou de moi ? - Sous terre, répéta-t-elle. Là, mon regard partie à la recherche des fenêtres inexistante. - Bienvenue dans notre monde ! » Je me mis à soupirer, tout allait mal, même très mal. Mon sac avait disparu lors de ma chute, je n’avais plus mon portable. Tout ce que je savais, c’était que Gabrielle avait tout récupérée et ne voulait toujours pas me redonner mes affaires. En plus de ça, je n’avais même pas le droit de sortir de ma chambre, on aurait dit une prisonnière. Pourquoi ne me laissait-il pas sortir un peu ? - J’en ai marre ! Gueulai-je en frappant l’oreiller. Rien à faire, m’énerver ne me détendais pas, il fallait que je sortisse ! avant de devenir folle et surtout de me faire bouffer par tous ces vampires. Mais surtout par le frère de Gabrielle qui me fixait comme étant son amuse-bouche. « Je ne serais jamais son repas ! » me dis-je en mon fort intérieur. J’entendis quelqu’un frapper, Gabrielle entra sans bruit et vain vers moi. - Tiens Emma, j’ai pu le récupérer…, me dit-elle en me tendant mon portable. - Mon portable ! Merci C…Gabrielle. Voilà, encore une gaffe de ma part. Je le mis en route, tapai mon code et me retrouvai avec plus d’une trentaine de messages et d’appels venant de numéro inconnus, sauf quelques-uns venant d’un garçon rencontré pendant mes vacances. Un garçon pas mal du tout du nom de Mike, un grand blond aux yeux marron qui m’avait proposé de danser à la fête au bord du lac. Mais je n’avais pas pu y aller, j’avais dut partir de toute urgence à l’hôpital car ma mère avait fait un malaise sur la plage. J’ai encore le souvenir de la tristesse marqué sur le visage du garçon, mais avant de partir, il m’avait laissé son numéro pour que l’on puisse continuer à ce parler. - Emma, j’ai encore des choses à te donner. Elle retourna chercher quelque chose dans la pièce d’à côté, qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Cassandre entra dans la chambre avec une grosse boîte entre les mains qu’elle déposa près de moi sur mon lit. - Vu que tu vas intégrer la même école que moi … - Quelle école ? Tu ne m’en as jamais parlée ! - Oh, alors j’ai dû oublier de te le dire, répondit-elle simplement. C’était désespérant… - Alors, je vais te montrer ce qu’il te faut pour entrer là-bas. On a acheté ce qu’il te fallait pour toi. - Euh... mais je n’ai rien demandée ! - Ne t’en fais pas pour ça. Elle sortit du carton des livres plus ou moins épais dont les thèmes étaient …euh…sur les espèces vampiriques, sorcières ou même elfique. - Tu vas devoir étudier l’une de ces espèces quand on sera là-bas. - Ok, tu étudies quoi toi ? - Bah ! Quelle question ! Mon espèce pardi ! - Les Vampires ? Pourquoi pas une autres ? - On apprend aussi les autres mais bien moins. Je regardais les livres autour de moi un à un. - Et moi ? Demandai-je, je suis de quel espèce ? - Eh bah je ne sais pas de quelle espèce tu proviens… -Tu veux dire quoi par « tu proviens » ? - Tu n’es pas encore, enfin…tes yeux sont encore endormis. Je me mis à me frotter les yeux avec force. - Je suis parfaitement réveillée ! Lui affirmai-je. - C’est pas ce que je voulais dire, attend… Elle ouvrit l’un des livres et chercha un page. - Tiens, regarde, toutes les espèces ont des iris différentes. Je parcourais des yeux les images avec les descriptions sur le côté. « Dans l’Univers, les espèces sont difficiles à identifier mais, pour les êtres comme nous, il est facile de le voir dans le monde des humains… » L’introduction ne s’en finissait pas, toutes ces choses sur les espèces. Un tableau plus bas montrait un œil et le nom de l’espèce sur le côté : « Les Vampires : rouge ; Les Lycanthropes : orange ; Les Hybrides : jaune ; Les Sorcières : vert ; Les Elfes : bleu ; Les Anges : gris ; Les Fées : vairons et Les Embryons : marrons. » - On peut identifier… par le regard, murmurai-je, alors je suis… un Embryon ? - Oui, cela est assez rare mais il y en a quand un être humain et un surnatural mettent des enfants au monde. Mais normalement, quand ce sont deux surnaturals, on apprend la nature de l’enfant quand il atteint ses trois ans. Tout se mit à cogiter dans ma tête, je relevais les yeux vers elle, ses iris était désormais d’un vert intense. - Alors, si tu es un vampire, pourquoi les tiens sont verts ? Lui demandai-je. - Je mets des lentilles de contact pour pas que mes yeux soit trop voyant. Elle ferma les yeux, puis les rouvrit, il avait désormais une couleur rouge sang. - Mais le problème, c’est qu’il faut que j’en remette toute les quatre heures parce qu’elles fondent, rajouta-elle en sortant une boîte de sa poche. Elle remit des lentilles pour redonner une couleur verte, celle que je vois toute les jours. - Mais comment je vais savoir mon espèce alors ? - Je ne sais pas, ça peut arriver n’importe quand. Je relus une nouvelle fois le chapitre sur les différentes espèces. « Laquelle est la mienne ? ». J’essayais de chercher dans ma tête quelques indices qui puissent m’aider : je suis sportive, j’aime bien sortir la nuit mais aussi le soleil…Rien ne peut m’aider à avoir une petite idée. Gabrielle posa sa main sur la mienne d’un geste amicale. - Ne t’inquiète pas. Là-bas tu pourras savoir vraiment qui tu es. - J’espère bien… Oh oui j’espérais, être différente ne m’enchante pas vraiment, tout le monde vous regarde, vous dévisage en chuchotant sans que vous ne puissiez rien faire. * Le soir après le repas copieux que nous avez servi les domestiques de leur maison, je m’étais mis en tête de lire les différents livres que Gabrielle m’avait apporté. J’en avais lus plus de la moitié. Je regardais l’heure sur mon portable en baillant un peu plus quand l’heure de minuit sonna dans la demeure silencieuse. Je n’avais aucune envie d’aller me coucher avant d’avoir lus les deux derniers sur les Anges et les Elfes. Je pris celui sur les Anges pour finir avant d’aller me coucher. Ma tête regorgeait d’image et de texte parlant de tout, partant du croc des vampires à la poussière de fée. Mais les Anges retenaient un peu plus mon intention, les dessins à l’encre noir donnait aux corps des aspects très vivant. Des schémas de différentes plumes se trouvaient sur les pages d’à côté en donnant des informations très précise. Le livre, indiquer qu’il existait plusieurs types d’Ange mais je ne sut pas la suite car mes yeux se fermèrent lentement sur l’un des nombreuses dessins : celle d’un Ange perdant ces belles ailes.
- Chapitre V:
Mon rêve, c’était encore un cauchemar, où je me retrouvais encore en train de mourir de façon étrange. Il s’arrêta brusquement à cause d’un grand bruit venant du monde réel. Gabrielle entra en trombe dans la chambre avec sa mère. Les murs se mirent à bouger sous de gros coups de canon. - Emma habille toi vite ! Il faut tout de suite partir de cette maison !cria Gabrielle en me lançant un haut et un bas que j’enfilais rapidement. - Qu’es ce qui se passe ?! Demandai-je. La mère de Gabrielle bloqua la porte avec la table rapidement et se dirigea vers la cheminée, tira sur quelque chose. Une porte cachée se dévoila de derrière la cheminée, c’était une cachette assez grande pour deux personnes de taille moyenne. - Entrez là-dedans et ne sortez sous aucun prétexte ! Elle nous fit entrer dans la petite pièce et referma très vite. Nous nous retrouvions désormais enfermées à l’intérieur à attendre que tout ce calme mais les bruits à l’extérieur nous montrez bien que ce n’avait pas l’air d’être bientôt terminé. Nos souffles se faisaient lourds, le corps froid de Gabrielle collé au miens me brûler tellement j’étais brûlante. Les coups retentissaient sans arrêt, les minutes, peut-être même les heures passèrent sans que nous ne sachions quoi que ce soit. Puis tout s’arrêta, le bruit, les coups, un grand silence laissa la place. Gabrielle me lança un regard que même dans le noir je pouvais percevoir. Puis en quelques seconde, après un grand fracas qui nous fit tomber contre le mur, le noir complet se fit, mais je vis une chose avant de sombrer, c’était un visage que je connaissais. * Le ciel m’emporte, il est si doux, chaud et moelleux, des plumes voltige autour de moi. Mon corps se mit à bouger mollement, la couverture glissa de mes épaules, un courant d’air froid me réveilla. Des néons me firent brutalement refermer les yeux, je me mis à grommeler en les rouvrant plus doucement. Je me trouvais dans ce qui ressemblé à une salle, sans aucune fenêtre, une chambre d’hôpital peut-être, avec des murs aussi blanc oui. Je me mis assise, la tête me tournais, en relevant doucement la tête, je vis trois autres lits dans la même pièce. Ceci était tous occupés par quelqu’un. J’entendis un Bip se déclencher quand je me levis. Des personnes en blouse blanche entrèrent, suivis d’un homme en costume. - Monsieur, la jeune fille a repris conscience, dit une femme qui s’approchait vers moi. Ma tête était encore en veille, je sentais qu’on me recouchait sur mon lit. Les hommes en blouse se mirent à m’ausculter de part et d’autre. - Qu’es ce que vous faites ? Leur demandai-je. - Ne t’inquiète pas, tu es en parfaite sécurité ici. Je suis le directeur du pensionnat Black Fall , me répondit l’homme en costume noir. Il était pas mal du tout. Un homme d’âge mûr, la trentaine plus ou moins, les cheveux noirs dont des reflets argentés se dissimulaient parmi eux. Ces yeux étaient d’un vert intense ? Je ressentais un champ électrique autour de moi. Gabrielle m’en avait parlée de l’énergie que dégageaient certaines personnes pouvaient laisser montrer leurs puissances. - Où est Gabrielle ? Que lui avez-vous fait ? -Ton amie va très bien, nous avons pu arriver à temps pour vous trouver avant eux. J’essayais de me remémorer le moment de l’explosion frontale, mais en vain, un mal de crâne m’empêchait de réfléchir correctement. - Elle se trouve dans une autre chambre de soin, rajouta-il en renvoyant les médecins. Je me mis assise sur mon lit, le proviseur s’approcha de moi, il tendit la main pour prendre mon menton entre ces doigts et se mit à me tourner la tête de gauche à droite puis à m’examiner les yeux. -Ta race…je n’arrive pas à l’identifier…, murmura-t-il, tu n’as pas encore évoluée, mais tu as la marque. - La marque ? Quelle marque ? Il toucha le haut de ma joue et appuya doucement dessus. - Celle-ci, me dit-il en sortant de sa poche un petit miroir. Je regardais dans la petite glace. En effet, j’avais toujours cette marque depuis quelques semaines déjà, elle avait même changée, elle formait désormais une sorte de goutte d’eau de couleur noire. - Cela montre ton appartenance magique et ton niveau dans notre Monde. Le miroir disparut de mes mains me laissant échapper un son aigu de stupeur. De nouvelles personnes entrèrent dans la pièce. - Ces personnes vont t’ausculter et prendre les informations principales pour ton inscription dans notre pensionnat. Après ça, nous te ferons passer quelques tests. Il s’inclina légèrement pour me saluer puis se dirigea vers la sortie. Les hommes en question me demandèrent mon identité, mes points forts ainsi que mes points faibles et un tas d’autres choses. - Mmhh se sera tout, dit-il en refermant son carnet. Vous pouvez retourner vous couchez mademoiselle. Une infirmière entra avec des affaires plein les bras et les déposa sur la petite table près de mon lit. - Demain, il vous sera demandé de vous présenter dans cet uniforme pour l’ouverture, vous serez alors guidée à travers les lieux. Je hochais doucement la tête en me recouchant sans rien dire, il partit en fermant et en éteignant la lumière. Mes yeux se fermèrent tout seul, tout ce silence me fit sombrer dans un profond sommeil. * Au petit matin, un étrange son me réveilla de mon sommeil profond. En relevant doucement la tête, je vis que les trois autres personnes, deux garçons et une fille, s’étaient à peine levé dans leur lit pour s’habiller. Je fis un rapide étirement de mes muscles puis pris les vêtements que les infirmières m’avait amenée la veille dans la chambre. Mon uniforme ressemblé en tout point à ceux qu’on porte dans les collèges privés de Londres. L’uniforme comportait une jupe plissée de couleur noir, d’une chemise blanche, d’un gilet sans manche bleu foncé et d’un gilet noir. Avec en plus des chaussettes hautes de couleurs bleu foncée. Une fois habillée, je sortie de la chambre de soin en voyant que beaucoup d’autres élèves sortaient de différentes chambres. Je me m’y en tête de trouver dans un premier temps Gabrielle qui devait se trouver dans une des chambres. En marchant parmi les autres élèves, je sentis une main se poser sur mon épaule, en me retournant je vis que s’était Gabrielle. - Salut Emma, contente de te voir sur pied, me dit-elle en me serrant contre elle. - Moi aussi Gabrielle. Nous nous mîmes en route en suivant les fils des élèves qui devaient se rendre dans une salle ou dans un hall car plus nous avancions plus je voyais une grande arcane se matérialiser devant moi. Lorsque qu’on arriva, nous débouchions dans un grand hall décoré comme dans les manoirs de grand luxe, de grands lustres apportés de la lumière sur les murs sombre et somptueux dans leurs tons rouge bordeaux avec des tableaux et des statues qui donnaient un peu plus de charme à cette richesse des lieux. - Ca doit être le hall principal, me fit Gabrielle. En effet, plusieurs escaliers devaient mener à différents endroit, ils étaient disposés aux quatre coins du hall, mais ce qui me troublait ce fut les arches encrer dans les murs. Peut-être y avait-il eu des portes avant à cet endroit. Mais je fus trop loin pour décrire exactement ce qu’il y avait dessus. En haut de l’escalier, le principal qui était venu me voir hier fit son apparition, toujours habillé dans son costume, il descendit les marches en marbres. - Bienvenue à vous chère nouveaux élèves ! Nous lui rendîmes son bonjour sans beaucoup de joie. - J’espère que vous allez tous beaucoup mieux après cette…attaque. Quoi ? Tous ces élèves ont été attaqués ? Mais combien y’a-t-il de traqueurs ? Plusieurs avait des marques visible au visage, tels que des coupures ou même des bleus. - Ici, vous serez en sécurité, rien ne pourras entrer. Je regardais autour de moi : « Où même sortir… ». - Vous serez pris en charge par l’école, vos classes vous seront données dans quelques minutes par moi-même. Le directeur fit volte-face et claqua dans ces doigts. La porte s’ouvrit et laissa échapper une lumière vive. Il nous invita à la suivre. Les élèves se mirent en route vers la nouvelle salle sans dire aucun autre mot.
- Chapitre VI:
L’imposante salle me coupa le souffle, on aurait pu dire que cette pièce ressemblé à une église gothique avec de grands murs sombres recouverts de statut à l’effigie de différentes personnes, il y avait même des armures, et de magnifique peinture représentant à mon avis les 7 péchés Capitaux. Des élèves étaient déjà installés autour de table qui formé une sorte d’étoiles à huit branches. Quand on nous fit entrer, le silence ce fit. Les élèves assis nous regardèrent de la tête aux pieds avec leurs yeux luisant. Gabrielle vint se mettre contre moi sans que je ne l’a sente. - Fait attention, on a toutes les espèces réunis dans la même salle…, me murmura-t-elle. Elle disait vrai, une grande variété d’yeux étaient tournés dans notre directions comme si nous étions des proies. Mais je vis qu’une des couleurs manquaient à l’appel, celle des Anges, ils étaient attablés vers le fond, sur une table bien plus petite que celle qui sont autour de nous. Ils étaient à peine une dizaine et n’avait pas l’air très enthousiaste de notre arrivés ici. Mais malgré cela, leurs ailes données de la vie autour d’eux. Le directeur s’arrêta au milieu de la salle avec nous. - Bien ! Je vais maintenant vous présenter votre nouvelle classe. Elle sera votre maison désormais. Il désigna du doigt une table, celle du milieu où déjà des élèves un peu plus vieux que nous se trouvés. En nous asseyant, je vis du coin de l’œil que plusieurs des élèves avait des blessures voyante. Un œil au beurre noir ou un bras cassé. Que leurs étaient-ils donc arrivés ? Ils n’avaient pas l’air très ravi d’être regroupés avec les nouveaux élèves. Gabrielle me sortis de mon questionnement en me donnant un léger coup de coude dans le bras. - Regarde là-bas Emma, ils ne sont pas trop sexy ces Vampires ? me demanda-t-elle. Je tournais un peu la tête pour regarder en direction de la table des Vampires. Ils y avaient beaucoup d’hommes à cette table mais en y regardant de plus près on y distingués des femmes qui fixait les petits nouveaux en se léchant les lèvres avec satisfaction. Je crois bien qu’ils avaient déjà repérés leurs futurs repas. Un frisson me monta jusqu’en haut de la nuque rien quand n’y pensant. Le directeur tapa dans ces mains, le silence se fit parmi les nouveaux qui avaient commencé à parler entre eux. - Désormais, vous allez intégrer chacun et chacune vos ailes respectives, il y en a huit en tout, une pour chaque espèces, cela vous éviteras de vous entretuer entre vous. Enfin je l'espère. Je tournais la tête vers Gabrielle qui me lança un regard triste, nous ne serions pas ensemble dans la chambre, je m'en doutais bien avec ces huit tables séparés. Plusieurs élèves se levèrent de la table pour aller rejoindre leurs groupes, Gabrielle fit de même et alla rejoindre le groupe de vampire qui l'accueillir chaleureusement. Pour ma part, je n'avais pas besoin de bouger, vus que je ne savais pas de quel espèce j'étais et je pense que même les anciens non plus ne savaient pas. Nous étions cinq ou six à rester à la table, personne ne parla ou ne nous félicita de notre arrivés. Quelle ambiance lugubre... - Bien, je vous que vous avez trouvé vos groupes facilement, s'exclama le directeur. Maintenant, nos chers anciens élèves vont vous montrer vos chambres et après ça, des personnes de l'établissement viendront vous donner vos emplois du temps ainsi que vos salles. Les principales salles se trouvent à l'extérieur, mais vous le verrez par vous-même ! Il nous expliqua les règles qui ressembler en tout point à celle des lycées et collèges normaux sauf pour la fin évidement. - Il est strictement interdit de s'entretuer, vous pouvez vous battre mais seulement si les deux sont en accord pour le combat. Dit-il avec beaucoup de sérieux. Dans quel établissement me suis-je retrouvée ? Normalement les bagarres sont strictement dans tous les établissements ! Je me sentais vraiment bizarre, comme si tout autour de moi m'était désormais qu'un monde plein de danger et de mort. Les élèves assis à ma table, les plus âgés surtouts nous regardaient à tour de rôle comme pour mémoriser nos visages, ils avaient tous un regard triste ou effrayés. Que leur étaient-ils donc arrivés ? Ils n'avaient pourtant pas l'air d'être de élèves perturbateurs ou des cas sociaux...comparé à la tables où on entendaient des rires bruyants qui venaient de la table des...loups...leurs regards se portaient sur nous, quelqu'un uns nous montraient du doigt en riant, d'autres sifflaient en direction des filles assise ensemble et qui ne faisaient que regarder leur assiettes pratiquement vide. Je regardais les autres tables, tous étaient différents et ...bizarre. Notamment chez les hybrides qui ne se ressemblaient pas tous. Il y avait un garçon avec des drôles d'oreilles qui bougeaient tout le temps et possédait deux petites cornes sur le haut de sa tête. On aurait dit un bouc, une fille à côté de lui ressemblait bien plus à un serpent, pas que je n'ai pas vus sa langue fourchu mais on voyait très bien autour de ces yeux de fine écailles qui allait jusque sur ses tempes. Ils y avaient beaucoup d'autres hybrides, mais les plus banals étaient surtout les chats ou les chiens. Les sorcières elles, étaient vraiment toutes jolies, mais ils y avaient aussi des garçons pas mal, tous avaient les cheveux longs, allez savoir pourquoi ! Ils n'étaient pas très nombreux à vus d'œil, une petite vingtaine tout au plus. De l'autre côté, à l'opposé, les Fées étaient en train de rires joyeusement, elles avaient tous des ailes, même les garçons, certains ressemblaient à des papillons, d'autres à des libellules de couleurs toutes si différentes ! Juste à côté, les elfes restaient silencieux, enfin, ils murmuraient entre eux en bougeant leurs oreilles pointus. Ils avaient tous les cheveux blonds platine ou châtains clair, une tête ressortaient de toute cette blondeur, un garçon, assez âgé avait les cheveux noir avec des mèches blanches, il parlait joyeusement avec une autre fille de son âge blonde platine. Je l'observais à la dérobée ce qu'il ne tarda pas à remarquer car il tourna la tête dans ma direction. Espionner ce n'est pas bien, surtout quand on fixe quelqu'un intensément sans le faire exprès. Il me lança un sourire et un petit geste de la main, je détournais brusquement la tête et prit un morceau de viande qui se trouvait dans mon assiette. Tous les élèves discutaient entre eux sauf à ma table, ils mangeaient en silence sans relever une seule fois les yeux. C’est assez flippant à voir, je me mettais à soupirer, je n’allais pas pouvoir me faire beaucoup d’amis dans ce groupe-là. Mais avant de penser à autre, je sentis un léger tapotement sur mon bras en me tournant je découvris qu’un garçon qui devait avoir mon âge s’était glissé à côté de moi à la place de Gabrielle. - Excuse-moi, tu pourrais me passer le pain s’il te plait, me demanda-t-il un peu timide et en me désignant la petite corbeille de pain chaud. - Oh oui bien sûr ! Lui répondis-je en attrapant le petit panier et en lui tendant. Il me lança un petit sourire en coin de lèvre en me remerciant tout bas. Il baissa les yeux en prenant son pain. Il n’avait pas l’air d’être non plus à sa place ici le pauvre…mince et élancé, il devait faire ma taille avec deux ou trois centimètres de plus, les cheveux presque noirs qui bouclés devant ces yeux lui donnait l’air d’un petit ange. En pensant aux anges, je me tournais vers leur table, ils étaient très peu autour de celle-ci mais cela ne faisait rien, avec leurs grandes ailes, ils prenaient à eux seuls une bonne partie de la table, certains avait des ailes plus ou moins longues, mais une pairs d’ailes attira mon attention plus particulièrement. Celle d’un garçon qui se trouvait face à moi. Ces ailes étaient d’un noir sublime, presque maléfique, elles étaient en parfaite accord avec ces cheveux noir coupé de façon à ce qu’il puisse les mettre en bataille. Je sentis quelque chose au fond de moi en le voyant que je ne comprenais pas. Il avait l’air si…distant par rapport au reste de son groupe. La voix à côté de moi me retira de mes pensées et me fit sursauter. - Ils ne sont pas très bruyant les Anges. C’est encore le garçon qui venait de me demander du pain, il était un peu penché près de moi et regardait dans la même direction que moi. Il avait l’air aussi fasciné que moi devant leurs immenses ailes. [la suite en cours...]
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